Conscience et valeurs…

[vc_row][vc_column width= »2/3″][vc_single_image image= »58″ style= »vc_box_circle » border_color= »grey » img_link_large= » » img_link_target= »_self » img_size= »full » alignment= »center »][vc_column_text]L’éventail sur lequel s’exerce la capacité de choix est pour une part, parfois dans une proportion importante, conditionné par la pression sociale, l’attachement à un groupe d’appartenance, sa culture, son milieu, bref par des niveaux d’existence qui mettent en jeu des représentations de ce qui est “bien“ ! Ils conduisent à exercer sa liberté de conscience et de choix dans des conditions déjà présentes.

Mais, toute personne est appelée à se situer, par elle-même, dans ce patrimoine. Ainsi, la liberté est sollicitée par les valeurs dont chaque personne est porteuse en tant que sujet de conscience…

Les valeurs sont les repères de régulation dont chaque personne est porteuse. Elles sont issues de ce qu’elle a reçu (notamment dans son enfance) et de la façon dont elle se les approprie, à l’âge adulte, en les modifiant, en les contestant, en les enrichissant, en les renouvelant.

On pourrait définir les valeurs comme ce qui, à nos yeux, vaut quelque chose et, par le fait même, ce qui vaut la peine qu’on s’engage, qu’on se mouille, qu’on se risque, bref, que l’on vive sa vie !

Y-a-t-il des valeurs universelles ou faut-il considérer que les valeurs sont propres à chaque personne ? Il semble bien, qu’avec les trois interdits énoncés dans la Bible, celui du meurtre, de l’inceste et du mensonge, nous puissions évoquer positivement une référence universelle dans l’échelle des valeurs, celle-là même que l’on appelle “la règle d’or“ :

“Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-même pour eux : c’est la Loi et les Prophètes.“ (Mt 7, 12).

Ce qui justifie le recours à l’universel, c’est le parti pris d’appartenance de tout un chacun à une commune humanité solidaire dans son histoire et son rapport au monde.

Ainsi, les valeurs auxquelles je crois sont toujours à éprouver dans le contexte où je vis, non pas pour les relativiser ou pour y renoncer, mais pour que le sens qu’elles donnent à ma vie ne soit pas le prétexte et la justification d’un émiettement de la solidarité ou encore de l’émergence de “sujets horssol“. Il ne s’agit pas davantage de considérer que les valeurs personnelles doivent s’effacer au profit de la particularité des cultures, au risque de donner prise à des communautarismes ennemis les uns des autres !

Que l’on croit au ciel ou que l’on n’y croit pas, tout l’enjeu des valeurs auxquelles nous croyons est de nous faire naître à cette patience d’être, non seulement en tant que sujet libre et conscient, mais aussi dans notre relation aux autres, à tous les autres, jusques et y compris dans une possible relation au Tout-Autre… Ainsi va le “dur métier de vivre“ ![/vc_column_text][vc_custom_heading text= »Comment les valeurs auxquelles je tiens donnent-elles sens à ma vie ? » font_container= »tag:h2|text_align:center » google_fonts= »font_family:Lobster%3Aregular|font_style:400%20regular%3A400%3Anormal »][vc_column_text][wpv-view name= »Views_grid_test »][/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_widget_sidebar sidebar_id= »sidebar-1″][/vc_column][/vc_row]

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