De bonnes questions

Les questions de l’introduction sont inévitables : devant un admirable panorama, on ressent un profond sentiment de beauté : face à la mort d’une personne aimée, qui ne se demande ce qu’elle est devenue ?

Alors l’homme interroge. Il est intéressant de noter qu’il se pose des questions. Peut-être que ses réponses ne sont pas réfléchies, qu’elles ne sont pas justes ou qu’elles arrivent trop rapidement… Mais ces questions demeurent. Et il faut bien leur trouver une réponse, ne serait-ce que pour trouver une consolation, un apaisement. N’avoir rien à se dire est insupportable. Il faut une lumière. Même pour celui qui dit ne croire à rien, c’est pour lui sa lumière.

Une lumière : le mot « dieu » est frère du mot « diurne », de jour. L’idée d’un dieu (ou tout autre mot : Éternel, Créateur, Tout-Puissant…) a pour fonction d’éclairer l’esprit de l’homme.

[su_heading size= »17″ align= »left »]Les hommes ont cru à diverses formes de puissance et de vie : dieu de l’orage, dieu des eaux, dieu du ciel, dieu de la mer (c’est le polythéisme : plusieurs dieux).

Ils ont cru aux esprits des arbres et des sources, aux esprits des ancêtres… (l’animisme : ce qui anime la vie).

Puis ils ont progressivement unifié ces divinités dans la seule puissance de la vie, de l’eau, du soleil, de la nature…

Ils l’ont rendue plus spirituelle : l’amour, la patrie…[/su_heading]

Est devenu dieu ce qui leur servait à prendre leurs décisions, à orienter leur vie et à souder leur groupe par une commune croyance.